Le marketing d'influence a-t-il sa place dans une communication institutionnelle?
Ces derniers mois, le SCAN s'est essayé au marketing d'influence dans le cadre d'une première action. Via une série de trois vidéos réalisées avec l'influenceuse neuchâteloise "Mariss'à la folie", l'organisation a testé ce format actuellement à la mode. Le but? Maximiser sa communication.
Le renouvellement est constamment au cœur des discussions et des questionnements de l'équipe Marketing et Communication du SCAN qui souhaite emmener une majorité de Neuchâtelois et Neuchâteloises en ligne. Alors, l'équipe chargée de réussir cette mission repense constamment les moyens de le faire. Si un site internet performant, doté d'un chat et d'une communication ciblée via les réseaux sociaux est déjà installée, la collaboration avec des partenaires représente également un élément central pour la section.
En terme de photographie par exemple, l'organisation collabore régulièrement avec des artistes de la région. Sur ses pages, à chaque nouvelle saison, sont postés des clichés réalisés par différent-e-s photographes. L'idée est de valoriser leur travail en les mandatant et en partageant leur contenu à sa communauté.
Zoom sur le marketing d'influence
Le monde des réseaux sociaux est constitué de plusieurs types de population. Ces dernières années, l'une d'entre elles s'est amusée à utiliser les outils et codes de ces plateformes pour se constituer une communauté et proposer du contenu précis. Ces adeptes partagent des conseils, astuces et parlent de produits ou prestations, notamment. Il et elles constituent désormais une vitrine de visibilité importante et les marques et organisations ont su y voir leur intérêt. Ces collaborations, souvent appelées partenariats font la nouvelle pub. Une pub en ligne et dynamique.
Selon l'étude James 2020, plus de 90% des jeunes suisses (12-19 ans) sont inscrit-e-s sur les réseaux sociaux. Plus de quatre jeunes sur cinq utilisent ces plateformes quotidiennement. Le SCAN, souhaitant s'adresser la jeunesse neuchâteloise, décide alors de tester le procédé et ce sont trois axes principaux qui le poussent à tenter l'expérience du marketing d'influence.
De bonnes raisons
Collaborer fait partie de l'essence même de la communication du SCAN. Mettre en valeur le travail et les qualités de Neuchâtelois-es aussi. Quand le SCAN découvre le compte de "Mariss'à la folie", il y perçoit un réel potentiel. L'influenceuse s'est créée une communauté solide, avec laquelle elle communique au quotidien. Ses messages paraissent positifs, bien formulés et les touches d'humour présentes sur ses pages sont en adéquation avec la démarche du SCAN d'inviter les gens, via des vidéos, à le rejoindre en ligne. Un nouveau partenariat naît. Les vidéos sont postées sur ses réseaux sociaux, ainsi que sur ceux du SCAN. Pour les deux vidéos placées sous le thème du SCAN en ligne, plus de 16'500 vues ont été comptées. Le premier clip invitant les jeunes conducteurs-trices à rouler 2'000 km avant de se présenter à leur examen pratique, avait produit à lui-seul plus de 30'000 vues. Résultat positif et collaboration réussie pour le SCAN.
Le SCAN aimerait transmettre le message aux Neuchâtelois-es de passer ses prestations administratives en ligne et de partir à la découverte de son site internet. Il souhaite renforcer sa communauté et l'étendre encore. Via des actions, il souhaite toucher un autre groupe que le sien. Le partenariat semble une parfaite option pour ce faire. En coopérant avec une influenceuse neuchâteloise, il est possible qu'une autre partie de la population prenne connaissance de ses pages et les informations qui y sont postées. Les communautés se rencontrent et se rejoignent.
Pour toutes ces raisons, les actions d'influence ont leur place au SCAN. Si celles-ci servent à l'organisation et à sa clientèle, tout en soutenant des acteurs et actrices de la région, elles ne peuvent qu'être considérées comme positives. D'autant plus que dans une démarche de maximisation de sa communication en ligne, ces actions sont fructueuses.
Retrouvez les vidéos issues de cette action sur la chaîne Youtube du SCAN